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Derrière beaucoup de nos souffrances d’adultes se cachent des blessures invisibles, mais profondément ancrées : les blessures d’attachement. Elles prennent racine dans nos premières relations, souvent avec nos figures parentales, à une époque où nous étions vulnérables, dépendants, et assoiffés d’amour inconditionnel.
Qu’est-ce qu’une blessure d’attachement ?
C’est une trace émotionnelle laissée par un manque, une rupture, un rejet, ou une forme d’abandon vécu dans l’enfance. Ce n’est pas forcément le fruit d’un traumatisme spectaculaire. Parfois, il s’agit simplement d’un regard absent, d’un câlin non donné, d’une émotion qu’on n’a pas eu le droit d’exprimer. Ces petites failles, répétées, deviennent des cicatrices intérieures qui influencent profondément la façon dont nous aimons, dont nous nous laissons aimer… et dont nous nous protégeons.
Les 4 grandes blessures d’attachement
- L’abandon : peur viscérale d’être laissé, oublié, remplacé. Cette blessure rend dépendant du regard et de la présence de l’autre.
- Le rejet : sentiment d’être indésirable, pas à la hauteur, souvent accompagné d’une forte autocritique.
- La trahison : vécue quand la confiance est rompue, elle crée des personnalités méfiantes, contrôlantes, voire dominantes.
- L’injustice : naît d’un environnement rigide, froid ou trop exigeant. Elle pousse à rechercher la perfection, à se couper de ses émotions pour « mériter » l’amour.
Comment ces blessures influencent-elles notre vie ?
Elles conditionnent nos relations affectives, nos réactions face au stress, notre capacité à poser des limites, à faire confiance, à demander de l’aide. Elles peuvent nous faire fuir l’intimité ou, au contraire, nous faire rechercher constamment l’approbation de l’autre. Parfois, elles nous maintiennent dans des schémas répétitifs, où l’on attire ce qu’on a justement le plus peur de revivre.
Guérir, ce n’est pas oublier. C’est reconnaître.
On ne « guérit » pas d’une blessure d’attachement comme on guérit d’une entorse. Mais on peut apprendre à l’apprivoiser. Le premier pas, c’est l’acceptation : reconnaître la blessure, sans se juger, sans accuser. Ensuite, il s’agit d’aller à la rencontre de soi-même, de réapprendre à s’aimer, à s’écouter, à s’autoriser à ressentir.
La parole, quand elle est accueillie dans un cadre bienveillant, devient un remède puissant. Le silence que tu as gardé depuis l’enfance, quand il est entendu, peut enfin se transformer en liberté.
L’attachement se répare dans la relation
C’est dans une relation sincère, sécurisante et respectueuse que les blessures d’attachement peuvent commencer à cicatriser. Un accompagnement doux, une présence stable, une écoute authentique peuvent offrir à l’enfant intérieur ce qu’il n’a jamais reçu : un espace où il a le droit d’exister, tel qu’il est.


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