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Il y a peu, en remontant le fil de mon histoire familiale, j’ai appris quelque chose qui m’a profondément touché. Du côté de ma mère, depuis plusieurs générations, les hommes étaient appelés des “focara”.
Ce mot, prononcé avec respect et douceur dans les villages marocains, désigne bien plus qu’un simple « pauvre » comme on pourrait le croire en traduction littérale. Les focara étaient des hommes de cœur et d’esprit, des êtres humbles, souvent liés à des pratiques spirituelles profondes. Des hommes de prière, de silence, de présence. Des porteurs de lumière dans la simplicité du quotidien.
Ils ne se mettaient pas en avant. Ils n’écrivaient pas de livres. Mais ils vibraient quelque chose. Une sorte de force intérieure tranquille, une sagesse transmise non par les mots, mais par la présence.

Quand j’ai fait ce lien, tout s’est éclairé en moi.
Je comprenais soudain pourquoi je fais ce métier. Pourquoi j’ai toujours été poussé, parfois sans comprendre, à écouter les gens différemment, à aller toucher ce qu’il y a sous leurs mots. Pourquoi la conversation hypnotique m’est venue comme une évidence. Pourquoi je ressens ce devoir intérieur d’aider les autres à se libérer de leur mal-être, à retrouver leur vérité profonde.
Je ne suis pas devenu coach de bien-être intérieur par hasard.
Je suis, sans le savoir, l’héritier d’une lignée invisible.
Un fil sacré m’a été tendu à la naissance. Et aujourd’hui, je choisis de le prendre en main, avec conscience.
Je ne suis pas là pour sauver qui que ce soit. Je suis là pour accompagner, pour réveiller ce qui dort déjà en chacun. Comme le faisaient mes ancêtres, les focara.
Sans bruit.
Sans masque.
Avec le cœur.

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