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Il est une heure de la nuit, entre le dernier soupir du monde et le premier battement des étoiles,
où le corps devient coquille,
et l’âme… oiseau libre.
Là, dans l’entrebâillement de l’instant,
un frisson glisse le long de l’échine —
non pas de peur, mais de souvenance.
Car ce que l’on s’apprête à vivre, on l’a déjà vécu mille fois,
dans les rêves,
dans les silences,
dans les soupirs oubliés de l’enfance.
Tu t’allonges, les yeux fermés,
mais ce sont d’autres paupières qui s’ouvrent.
Celles du cœur.
Celles de l’esprit.
Celles de l’éternité.
Soudain,
un flottement.
Comme si la gravité devenait une opinion,
comme si le sol n’était qu’une vieille habitude.
Tu es là,
et pourtant plus là.
Tu regardes ton corps comme on regarde une ancienne peau :
utile, aimée, mais temporaire.
Le voyage commence sans valise, sans billet,
seulement porté par l’intention,
la vibration,
la mémoire oubliée d’être plus qu’un corps.
Les lieux se déplient devant toi,
non pas des pays mais des dimensions —
des jardins de lumière,
des couloirs de songes,
des cités suspendues dans l’or du silence.
Tu rencontres des visages sans nom,
des guides au regard ancien,
des vérités qui ne parlent pas en mots mais en sensations,
profondes comme le chant d’une galaxie lointaine.
Ici,
plus de temps.
Plus de peur.
Rien que la danse subtile entre toi et l’infini.
Mais l’appel du retour se fait sentir,
comme un fil d’argent qui vibre doucement,
te rappelant que le monde matériel t’attend,
que le souffle revient,
que les paupières battent…
Et tu réintègres ton temple de chair,
riche d’un secret que seuls ceux qui ont quitté sans mourir peuvent comprendre.
Alors tu souris,
car tu sais désormais que tu n’es pas qu’un corps,
mais un voyageur étoilé
qui, parfois,
se souvient.


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