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La douleur frappe sans prévenir,
Comme une pluie d’aiguilles sur l’âme endormie,
On la croit injustice, on la fuit, on la maudit,
Mais si, en secret, elle portait un enseignement enfoui ?
Est-elle une punition du ciel ou du passé,
Un cri du destin pour nos fautes oubliées ?
Ou bien serait-elle une main tendue,
Qui guide, silencieuse, vers la vérité nue ?
Elle entre sans frapper dans nos chairs, dans nos cœurs,
Fait jaillir les larmes, ébranle nos lueurs.
Mais dans le fracas, une lueur parfois s’élève,
Comme un oiseau qui renaît dans la brume sans trêve.
Car la douleur parle un langage ancien,
Celui des émotions qu’on tait, qu’on retient.
Elle secoue les murs que l’on dresse contre soi,
Et murmure : « Regarde, il est temps d’être toi. »
Ce n’est pas un châtiment, mais un miroir,
Elle révèle, elle éclaire, elle pousse à revoir
Les sentiers oubliés, les blessures muettes,
Les appels de l’âme restés sans requête.
Oui, elle fait mal, elle dérange, elle consume,
Mais parfois, c’est dans la cendre que renaît la plume.
Et ce que l’on croyait fin devient passage,
Un rite de feu, une mue, un virage.
Alors non, la douleur n’est pas toujours punition,
Elle est parfois maître, parfois initiation.
Un poème écrit dans le silence de la nuit,
Pour que l’homme écoute, et enfin, s’unit.


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