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Il y a dans l’air du matin
une caresse silencieuse,
quelque chose d’indéfini
qui échappe à l’œil mais parle à l’âme.
C’est le mystère.
Pas celui qu’on résout —
mais celui qu’on ressent.
Pas celui qu’on décortique —
mais celui qu’on honore.
Le mystère est vivant.
Il n’est ni à comprendre, ni à maîtriser.
Il est la danse entre les choses,
le souffle entre deux pensées,
le frisson quand le cœur ne sait pas pourquoi il bat plus fort.
Nous avons appris à vouloir tout expliquer,
à nommer chaque étoile,
à mesurer l’invisible,
à encager l’inconnu.
Mais la vie, elle, chuchote autre chose.
Elle dit :
« Laisse venir ce que tu ne saisis pas.
Laisse l’inconfort t’enseigner la présence.
Laisse le flou te ramener à ton cœur. »
Accueillir le mystère,
c’est s’asseoir sans réponse.
C’est regarder l’autre sans attente.
C’est écouter la pluie tomber
sans vouloir qu’elle cesse ou qu’elle dure.
C’est une ouverture —
un oui silencieux à ce qui est là,
même si l’on ne comprend pas pourquoi.
Le mystère est un miroir.
Quand tu cesses de le scruter,
il te révèle… toi.
Alors, cesse de vouloir contrôler.
Offre-toi au mystère
comme on s’offre à un rêve :
avec confiance, avec douceur,
et un brin de vertige.


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