Peut-on vraiment se libérer du passé ?


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Le passé. Il est là, silencieux mais présent. Il surgit parfois dans une odeur, une chanson, un regard, un mot. Il semble nous poursuivre, nous retenir, nous définir. Beaucoup se demandent : « Peut-on vraiment se libérer du passé ? »

Le passé n’est pas un ennemi

Avant tout, il est essentiel de comprendre que le passé n’est pas quelque chose à combattre. Il fait partie de nous, comme les racines d’un arbre font partie de sa force. Nos blessures, nos joies, nos échecs et nos élans ont construit l’être que nous sommes aujourd’hui. Vouloir s’en libérer ne signifie pas l’effacer, mais le regarder autrement.

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Libérer ne veut pas dire oublier, mais détacher l’émotion qui fige. Car ce ne sont pas les souvenirs qui font mal, mais l’émotion non digérée qu’ils transportent encore.

Pourquoi restons-nous prisonniers ?

Souvent, nous restons attachés au passé par :

  • La culpabilité : « J’aurais dû faire autrement… »
  • Le regret : « Si seulement j’avais su… »
  • Le ressentiment : « Je ne peux pas lui pardonner… »
  • L’identité : « Je suis comme ça à cause de ce qui m’est arrivé… »
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Ces émotions non exprimées ou refoulées deviennent comme des chaînes invisibles. Elles nourrissent notre mal-être intérieur et colorent notre regard sur le présent.

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Se libérer, c’est transformer

La vraie libération ne vient pas d’un coup de baguette magique. Elle vient d’un regard nouveau, d’un changement de posture intérieure. Cela commence par une acceptation sincère : « Ce qui est arrivé est arrivé. Je ne peux pas changer le passé, mais je peux choisir ce que j’en fais maintenant. »

Accepter ne veut pas dire cautionner. C’est se donner la permission d’avancer, sans attendre que le passé s’excuse ou se corrige.

La conversation intérieure comme clé

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Nous avons tous une voix intérieure, parfois bienveillante, parfois jugeante. C’est dans cette conversation avec soi-même que commence la libération. En identifiant les mots que l’on se dit, en écoutant ses émotions sans les fuir, en laissant circuler ce qui a été figé.

C’est dans cet espace que la conversation hypnotique prend tout son sens : elle invite à une rencontre avec soi-même, en douceur, sans forcer, en écoutant ce qui cherche à se dire depuis longtemps. Elle ne supprime rien, elle transforme.

Alors, peut-on vraiment se libérer du passé ?

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Oui, on peut s’en libérer, non pas en le reniant, mais en le traversant, en l’écoutant autrement, en lui retirant le pouvoir de nous définir aujourd’hui.

Le passé est une histoire qu’on a vécue. Il ne doit pas être une prison, mais une source de compréhension. C’est en l’accueillant avec bienveillance qu’on retrouve son pouvoir intérieur.


Tu portes encore les chaînes d’un passé qui demande juste à être entendu ? Il est peut-être temps de lui offrir un espace d’écoute et de transformation.
Contacte moi pour une séance ou découvre mes vidéos sur YouTube.
Tu n’as pas à rester seul face à ce poids.

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