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Il commence souvent sans prévenir.
Un regard. Un frisson. Un silence qui devient présence.
Et dans ce vide entre deux battements de cœur, l’amour naît — fragile comme le souffle d’un enfant endormi, intense comme un orage qui éclate sur une mer calme.
Mais qu’est-ce que l’amour, sinon un mystère que l’on touche sans jamais le saisir ?
Il s’invite dans nos vies comme un voyageur solitaire, sans bagage, sans promesse, sans direction. Et pourtant… il transforme tout.
Le vertige de l’invisible
On croit le voir dans un sourire.
On pense l’entendre dans une voix.
On tente de l’attraper dans un geste tendre.
Mais l’amour n’est jamais là où on le cherche.
Il se cache derrière les silences, il fuit les évidences. Il est l’ombre qui danse quand on regarde la lumière.
Et c’est là que tout bascule.
Car aimer, c’est accepter de perdre le contrôle.
C’est ouvrir une porte en sachant que celui ou celle qu’on laisse entrer a le pouvoir de tout détruire — nos certitudes, notre calme, notre solitude choisie.
C’est comme tendre son cœur nu, les yeux bandés, et dire : « Vas-y, entre. Je te fais confiance. »
Un fil tendu entre deux abîmes
L’amour est fragile, oui. Pas parce qu’il est faible.
Mais parce qu’il est vivant.
Il respire, il doute, il vacille.
Il a peur. Il a faim. Il a besoin.
Et parfois, il s’effondre.
Pas à cause d’un manque. Mais à cause de trop de tout. Trop de passion, trop de blessures anciennes, trop de silences avalés.
Et alors, ce qui unissait devient ce qui sépare.
Un mot mal placé. Un regard fuyant. Une absence.
Et ce feu sacré devient cendre tiède.
L’amour n’est pas un conte de fée
On nous l’a trop souvent vendu comme une fin heureuse.
Mais en réalité, l’amour commence là où les contes s’arrêtent.
C’est un combat. Une danse. Une chute parfois.
Et pourtant, c’est ce qu’il y a de plus humain.
Parce que l’amour, au fond, c’est le miroir de notre fragilité.
Il révèle ce qu’on cache. Il éveille ce qu’on tait.
Il est ce cri muet de l’âme qui dit : « Je veux être vu. Tel que je suis. Et aimé quand même. »
Et pourtant…
Malgré les peurs, malgré les larmes, malgré les tempêtes,
on y retourne. Encore. Et encore.
Pourquoi ?
Parce que même fragile, même incertain,
l’amour est ce qui nous sauve de nous-mêmes.
Il est la main tendue dans le noir.
Le feu dans la nuit.
La réponse à une question qu’on n’a jamais osé poser.
Alors oui, l’amour est fragile. Mais il est aussi sacré.
Et si tu le tiens dans tes mains,
ne le serre pas trop fort…
Ne cherche pas à le posséder…
Contente-toi de le ressentir,
comme on ressent le vent sur la peau,
comme on écoute une musique qu’on aime,
sans chercher à comprendre les notes.
Juste être là.
Présent.
Vivant.
Aimant.


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