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Il y a en vous une voix douce, ancienne, vibrante de vérité.
Elle ne parle pas fort. Elle ne vous pousse pas. Elle ne vous juge jamais.
C’est la voix de votre âme.
Mais voilà… elle est souvent noyée dans le vacarme intérieur.
Le mental, lui, ne chuchote pas. Il crie. Il analyse. Il justifie. Il répète sans cesse les mêmes histoires, les mêmes peurs, les mêmes raisonnements. Il parle fort, et il parle en boucle.
Le drame silencieux
Ce n’est pas que votre âme ne vous guide pas.
Elle le fait, tout le temps. Par des frissons, des intuitions, des malaises inexplicables, des élans de joie soudains, ou des larmes sans raison apparente.
Mais le mental, dressé comme un gardien, rejette ces messages subtils. Il vous dit :
« Tu exagères. »
« Ce n’est pas raisonnable. »
« Tu dois être fort(e). »
« La vie, c’est comme ça. »
Et vous obéissez.
Pendant ce temps, votre âme crie.
Elle crie dans vos insomnies.
Elle crie dans vos douleurs diffuses.
Elle crie dans vos silences lourds.
Elle crie dans vos sourires forcés.
Mais vous ne l’entendez plus, parce que vous avez appris à écouter ce qui est fort, rapide, logique — au lieu de ce qui est profond, lent, et sacré.
Pourquoi ce conflit intérieur ?
Le mental a été créé pour vous protéger. Il filtre, il anticipe, il calcule. Il veut éviter le danger, les émotions trop intenses, les vérités dérangeantes.
Mais l’âme, elle, n’a pas peur.
Elle n’est pas là pour vous rendre confortable, elle est là pour vous rendre vivant(e).
Tant que le mental domine, vous fonctionnez… mais vous ne vibrez plus.
Tant que le mental contrôle, vous avancez… mais sans direction intérieure.
Et c’est ainsi que naît le vide : ce sentiment d’être « à côté de soi », comme un fantôme dans sa propre vie.
Le retour à l’écoute sacrée
Ce n’est pas en forçant que l’on entend l’âme.
C’est en s’arrêtant.
C’est en respirant.
C’est en acceptant d’écouter ce qui dérange, ce qui pleure, ce qui appelle.
Fermez les yeux. Mettez le mental en pause. Dites-lui :
« Merci de m’avoir protégé… mais maintenant, je veux écouter ce que mon âme a à dire. »
Et vous verrez… dans ce silence, quelque chose se lève. Une vérité oubliée. Un souvenir de qui vous êtes, au-delà des rôles, des masques et des blessures.
Votre âme ne demande pas que vous soyez parfait.
Elle veut juste que vous soyez présent.
Le murmure vaut plus que le cri
Le monde vous apprend à écouter ce qui fait du bruit.
Mais votre guérison commence quand vous choisissez d’écouter ce qui est profond.
Alors, la prochaine fois que quelque chose en vous « ne va pas », ne cherchez pas à le faire taire.
Asseyez-vous. Écoutez.
Car peut-être… ce n’est pas une douleur.
Peut-être, c’est votre âme qui crie.
Et il est temps qu’elle soit enfin entendue.


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