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Il y a un moment dans la vie où fuir devient plus douloureux que d’affronter.
Pendant longtemps, j’ai couru. Pas physiquement. Mais émotionnellement, mentalement, intérieurement.
Je courais après des réponses extérieures à des questions profondément intérieures.
Je remplissais mes journées, mes pensées, mes relations, juste pour ne pas entendre… cette voix.
Celle que j’évitais. Celle qui me parlait de ce vide, de cette peur, de cette colère que je refoulais.
Et puis un jour, le choc.
Pas un drame. Pas un cri. Pas une catastrophe.
Un simple silence.
Un de ces silences qui vous déshabille.
Où plus rien ne distrait. Où plus rien ne protège.
Ce jour-là, je n’ai pas pu fuir.
Je me suis retrouvé seul avec ce que j’avais toujours fui : moi-même.
Écouter ce que l’on fuit, c’est se rencontrer pour la première fois
Ce n’était pas confortable.
Ce n’était pas joli.
Mais c’était vrai.
J’ai entendu ma tristesse.
Pas celle que je montre en public avec des larmes bien placées. Non.
La vraie. Celle qui vient d’un enfant qu’on n’a pas écouté. D’un adulte qu’on n’a pas compris.
J’ai vu ma peur.
Celle d’être abandonné, rejeté, jugé.
Celle qui me poussait à vouloir plaire, à me suradapter, à me trahir.
J’ai ressenti ma colère.
Pas celle qui explose, mais celle qui ronge.
Celle qui me faisait dire “oui” quand tout en moi criait “non”.
Et là, dans ce face-à-face sans échappatoire, j’ai compris une chose :
Ce que je fuyais n’était pas mon ennemi.
C’était ma boussole intérieure, inversée par la douleur, déformée par le passé… mais profondément humaine.
Ce jour-là, j’ai cessé de me réparer. J’ai commencé à m’écouter.
Il ne s’agissait plus de “devenir meilleur”.
Ni de “changer ma vie”.
Mais simplement de me relier à ce qui avait toujours été là, en moi : mes émotions, mes besoins, ma vérité.
J’ai arrêté de demander aux autres ce que moi seul pouvais me donner :
L’acceptation
Le respect
L’amour sans condition
C’est là que le véritable voyage a commencé.
Non pas vers un futur idéalisé…
Mais vers une présence à moi-même.
Et toi, que fuis-tu encore ?
Ce que tu fuis te parle.
Ce que tu évites te guide.
Ce que tu redoutes de ressentir est souvent la clé de ta libération.
Il ne s’agit pas de te forcer.
Il s’agit de t’ouvrir, en douceur, à cette possibilité :
Et si, derrière ce que tu refuses d’écouter, se cachait exactement ce que tu as besoin d’entendre ?
Le jour où tu écouteras ce que tu fuis…
Ce ne sera pas la fin de ta souffrance.
Mais ce sera la fin de ta solitude face à elle.
Et ça, crois-moi… c’est le début d’une vie plus vraie.


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