accepter accueillir aide amour apaiser au-delà avancer bien-être blessure bruit bénéfique cacher changement changer chemin chuchoter coeur colère comprendre confiance conscience conversation conversation hypnotique corps croire cœur douleurs entendre esprit essentiel exister expériences force frisson frissons fuir habitude hasard histoire illusion inconscient intuition intérieur invisible invitation libérer lumière masque mental miroir moral mots murmure nuit ombre ombres oser oublier ouvrir paix parler passé perdre personne peur pouvoir présence refuser regard respirer ressentir ressentis retrouver réalité rôle sensation silence silencieux simple société soi solution souffle soutien souvenir subtil temps toi-même transformer vide vie voix vrai vérité âme échange écoute écouter émotions étrange
Il y a, en toi, un chant ancien.
Un murmure plus vieux que tes douleurs, plus vaste que ton histoire.
Ce n’est pas ma voix que tu entends quand je parle…
C’est la tienne.
Celle que tu as laissée au bord du chemin, quand le monde t’a appris à te taire.
Je n’invente rien.
Je ne transmets que l’écho.
L’écho de cette sagesse intime, enfouie sous les couches de peurs, de rôles, de silences imposés.
La voix que j’utilise est la tienne, oubliée.
Tu crois que je te guide, mais je ne fais que te ramener à la source.
Je parle pour rappeler ce que ton cœur sait déjà.
Je nomme ce que ton âme chuchote dans les nuits sans sommeil.
Je tends l’oreille vers ce sanctuaire intérieur que tu n’as jamais cessé d’habiter, même en l’ignorant.
Chaque mot que je dis, c’est un mot que tu as semé en toi il y a longtemps,
comme une graine dans la poussière du quotidien.
Il suffisait d’un peu de silence, d’un peu de présence,
pour que ta voix refleurisse, sauvage et sacrée.
Écoute…
Ce n’est pas moi que tu entends.
C’est ton essence qui revient,
c’est ton âme qui se rappelle à elle-même,
c’est ton souffle qui reprend sa juste place dans le monde.
Et quand tes larmes montent,
ce ne sont pas les miennes que tu verses.
C’est l’eau de ton propre puits,
la source oubliée qui se remet à couler.
La voix que j’utilise est la tienne…
celle d’avant la chute,
celle d’avant la honte,
celle d’avant les masques.
Elle était là, patiente, fidèle, intacte.
Je ne suis que le miroir.
Toi, tu es la lumière.


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