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Il est minuit passé. Tu crois que tu dors… mais ce n’est pas un rêve.
Un souffle glacé se faufile entre tes côtes. Tes paupières sont closes, et pourtant tu sens… quelque chose. Un poids qui s’installe. Invisible. Implacable.
Tu veux bouger. Impossible. Tes bras sont lourds comme du plomb, tes jambes clouées au matelas. Et là… tu le sens. L’ombre. Elle ne se contente pas de t’observer : elle s’assoit sur ta poitrine.
Sa présence n’a pas de forme, pas de visage. Juste une densité étouffante, une obscurité qui se colle à ta peau. Ton cœur bat plus fort, mais le battement résonne dans le vide, comme un tambour perdu au fond d’une grotte. Chaque inspiration devient une lutte. L’air se raréfie. Ton corps veut hurler, mais ta gorge reste scellée.
Et dans ce silence, tu l’entends… un grincement, un murmure. Ça ne vient pas de la chambre. Ça vient de l’intérieur de toi. Comme si l’ombre chuchotait dans ta propre tête :
— « Je suis là depuis toujours. Je t’attendais. »
Alors, ton esprit vacille. Est-ce un cauchemar ? Est-ce la mort qui te frôle ? Ou bien ce mal-être enfoui, trop longtemps ignoré, qui a enfin pris chair pour réclamer son dû ?
Car l’ombre n’est pas étrangère. Elle naît de tes peurs tues, de tes blessures refoulées, de tout ce que tu refuses de regarder. Elle devient lourde, monstrueuse, tant que tu l’enfermes dans le noir. Et la nuit venue, elle réclame son trône : ton souffle.
Quand l’ombre s’assoit sur ta poitrine, ce n’est pas une visite. C’est un rappel. Une convocation. L’appel à descendre dans les profondeurs de ton être, là où se cachent tes vérités.
Mais attention : si tu continues à détourner le regard… elle reviendra.
Encore.
Et encore.
Jusqu’à ce que tu acceptes de l’écouter.
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