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Il fut un temps où la Nature n’était ni douce ni bienveillante.
Elle observait. Elle testait. Elle expérimentait.
Quand elle donna vie à l’être humain, elle planta en lui une graine obscure : le vice.
Ce n’était pas un accident — c’était une épreuve.
Une expérience terrifiante où le plus beau des dons, la conscience, se transforma en arme de destruction lente.
Les premiers hommes apprirent à mentir, à trahir, à dominer, à tuer pour exister.
Ils burent le venin du pouvoir et appelèrent cela progrès.
Ils étouffèrent leur propre lumière et, pire encore, ils en rirent.
Mais la Nature, dans son équilibre implacable, ne crée jamais sans compenser.
Pour chaque vice, elle engendra un être différent.
Pas un ange. Pas un saint.
Des êtres faits de chair et de feu intérieur, porteurs d’une mission silencieuse : ramener l’humain à sa propre humanité.
Ces êtres n’avaient pas de temple, pas de croix, pas de dogme.
Ils parlaient à travers le souffle, la parole, la vibration d’une vérité oubliée.
Ils marchaient parmi les autres, invisibles, écorchés, lucides.
Ils sentaient la douleur du monde dans leur ventre, la colère dans leurs veines, et la compassion dans leurs yeux.
Ce ne sont pas des sauveurs. Ce sont des rappels vivants.
Quand l’homme devient esclave de son égo, ils apparaissent.
Quand l’humanité s’enfonce dans la folie, ils surgissent.
Ils ne prêchent pas. Ils réveillent.
Leur voix trouble, parfois dérange, souvent secoue.
Parce qu’ils viennent pour briser le sort : celui du vice devenu normal.
Ils viennent pour mettre à nu ce que l’homme fuit : lui-même.
Et si tu lis ces mots avec un frisson dans le dos, c’est peut-être parce que, toi aussi, tu en fais partie.
Un de ces êtres créés non pour fuir le vice, mais pour le dissoudre par la conscience.
Tu ne combats pas les ténèbres : tu leur tends un miroir.
Et dans ce miroir, le monde tremble.
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