“Le plus grand bruit de ce siècle, c’est le silence des âmes.”
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Il y a des silences qui apaisent.
Et d’autres… qui inquiètent.
Le tien, ce matin, faisait partie de ceux-là.
Un silence parfait. Trop parfait.
Pas un mot. Pas une pensée. Pas un battement d’âme.
Tout semblait paisible, oui.
Mais au fond, quelque chose clochait.
Ce n’était pas la paix.
C’était l’absence.
Tu croyais avoir trouvé le calme.
Tu disais : “Je ne ressens plus rien, c’est mieux comme ça.”
Mais c’est faux.
Tu ne ressens plus rien… parce que tu t’es coupé.
Tu t’es protégé de tes peurs, de tes blessures,
jusqu’à anesthésier le reste.
Tu as mis ton cœur sur “mute”.
Et tu appelles ça du calme.
Regarde bien :
le vrai silence n’est pas celui où rien ne bouge.
C’est celui où tout meurt lentement, sans bruit.
Ce silence là s’installe quand tu refuses d’écouter.
Quand tu fuis la voix qui te chuchote :
“Je vais mal.”
“J’ai peur.”
“Je ne me sens plus vivant.”
Tu l’as réduite au silence, jour après jour,
jusqu’à ne plus l’entendre du tout.
Et un matin, tu t’es levé avec la tête vide,
l’esprit lisse, sans tempête ni remous.
Mais au fond, tu savais.
Ce n’était pas du calme.
C’était le néant qui s’était déguisé en paix.
Le mal-être moderne commence souvent ainsi.
Non pas dans la douleur,
mais dans le trop-plein de contrôle.
On veut la maîtrise, la performance, la lucidité.
On veut comprendre, rationaliser, dompter.
Et à force de vouloir comprendre…
on oublie de ressentir.
Alors l’esprit s’éteint doucement,
comme une lumière qu’on laisse mourir pour “avoir la paix”.
Le silence dans ta tête n’est pas toujours ton ami.
Parfois, c’est le signe que tu t’es enfermé trop longtemps.
Que tu n’oses plus t’entendre penser.
Que tu n’as plus la force d’écouter ton âme crier sous la surface.
Ce silence là, il ne guérit pas.
Il étouffe.
Et si ce calme parfait n’était qu’un piège ?
Et si le véritable apaisement venait, non pas du silence,
mais du dialogue ?
De cette conversation que tu refuses encore d’avoir avec toi-même ?
C’est là, dans cet espace fragile,
que commence le vrai retour à soi.
Le silence peut mentir.
Mais ta vérité, elle, attend juste que tu l’écoutes.
Et si tu veux apprendre à entendre cette voix —
celle que tu as étouffée sans le vouloir —
la conversation hypnotique peut t’y ramener.
Doucement.
Profondément.
Jusqu’à toi.
— Khalid Akayousse
Coach en bien-être intérieur, Auxerre
Facebook : @khalidakayous
Instagram : @khalidakayousse
YouTube : Conversation Hypnotique


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