Tu n’as pas un problème. Tu refuses d’être là.
Arrête de dire que tu vas mal.
Tu ne vas pas mal.
Tu fuis.
Tu fuis ce que tu ressens.
Tu fuis ce qui est là.
Tu fuis l’instant, parce qu’il te met face à toi-même.
Alors tu penses.
Encore.
Toujours.
Tu rumines le passé pour ne pas sentir.
Tu imagines le futur pour ne pas être présent.
Et tu appelles ça “survivre”.
Non.
C’est de l’auto-abandon.
Le présent ne t’écrase pas.
Il te révèle.
Et ce qu’il montre, tu préfères ne pas le voir.
Tu dis que la vie est dure.
Mais en vérité, c’est ta résistance qui l’est.
Plus tu refuses ce qui est, plus ton corps encaisse.
Fatigue.
Tensions.
Vide.
Angoisse.
Ce n’est pas une punition.
C’est un signal.
Tu n’as pas besoin de comprendre davantage.
Tu as besoin d’arrêter de lutter.
La paix n’arrivera pas quand tout ira mieux.
Elle arrive quand tu cesses de vouloir être ailleurs.
Regarde bien :
Quand tu es vraiment là, il n’y a rien à réparer.
Il n’y a qu’à sentir.
Et sentir, ça fait peur… jusqu’à ce que ça libère.
Alors continue à fuir, si tu veux.
Mais sois honnête :
Ce n’est pas la vie qui te fait mal.
C’est ton absence.
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Khalid – une rencontre qui éclaire la vie.
Conversation hypnotique 
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