accepter accueillir aide amour apaiser au-delà avancer bien-être blessure bruit bénéfique cacher changement changer chemin chuchoter coeur colère comprendre confiance conscience conversation conversation hypnotique corps croire cœur douleurs entendre esprit essentiel exister expériences force frisson frissons fuir habitude hasard histoire illusion inconscient intuition intérieur invisible invitation libérer lumière masque mental miroir moral mots murmure nuit ombre ombres oser oublier ouvrir paix parler passé perdre personne peur pouvoir présence refuser regard respirer ressentir ressentis retrouver réalité rôle sensation silence silencieux simple société soi solution souffle soutien souvenir subtil temps toi-même transformer vide vie voix vrai vérité âme échange écoute écouter émotions étrange
Une pièce sombre, une lumière tamisée. Un homme, assis sur un fauteuil délabré, fixe un mur fissuré. Une femme entre, hésitante.
Femme : (doucement) Est-ce que ça va ?
Homme : (un sourire amer) Tu veux vraiment savoir ?
Femme : Bien sûr.
Homme : (hausse les épaules) Es-tu contente que ce monde soit devenu si fou et misérable ?
Femme : (baisse les yeux) Non… Mais ce n’est pas une raison pour sombrer avec lui.
Homme : (rire nerveux) Et que veux-tu que je fasse ? Que je chante et danse au milieu du chaos ? Que je prétende que tout va bien alors que tout s’effondre ?
Femme : (avance et s’accroupit devant lui) Non. Mais regarde-moi. Je suis là. Il y a encore de l’espoir.
Homme : (fixe le vide) L’espoir… C’est un mot creux. J’ai vu trop de gens s’accrocher à ce mirage, puis tomber plus bas encore.
Femme : Peut-être… Mais sans espoir, que nous reste-t-il ?
Homme : La vérité. La vérité crue d’un monde qui a perdu son âme.
Femme : Alors si la vérité est insupportable, il nous reste le choix. Celui de ne pas s’y soumettre. Celui de créer autre chose, même au milieu du néant.
Un silence. L’homme détourne enfin son regard du mur et le pose sur elle. Un frisson de vie traverse son regard éteint.
Homme : (presque un murmure) Et si je n’y arrivais pas ?
Femme : (prend sa main) Alors je serai là pour te rappeler que tu peux essayer.
L’homme ferme les yeux. Un soupir. Puis, une larme roule sur sa joue. La femme la recueille du bout des doigts. Dans ce geste, un fragile espoir renaît.
Fin.
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