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Depuis l’enfance, nous avons tous appris à enfiler des costumes invisibles. Le rôle de l’élève attentif, du fils obéissant, du collègue exemplaire, du parent parfait, de l’ami toujours disponible… Autant de masques que nous avons adoptés pour plaire, être acceptés, survivre parfois.
Mais alors, qui reste-t-il quand tout cela tombe ?
Qui suis-je quand je ne cherche plus à correspondre ?
Quand je ne cherche plus à impressionner ?
Quand je cesse de jouer un rôle ?
Le silence après le théâtre
Il y a quelque chose de vertigineux dans le fait de ne plus avoir de rôle à jouer. Comme un acteur quittant la scène, il ne reste que le silence. Et ce silence-là peut faire peur. Car sans costume, sans script, sans applaudissements… sommes-nous encore “quelqu’un” ?
Mais peut-être que c’est justement dans ce dépouillement que la vérité de l’être commence à émerger.
Pas un personnage, pas une étiquette. Juste un être humain. Vivant. Sensible. Présent.
L’identité profonde ne crie pas
Notre véritable nature ne se manifeste pas par le bruit, l’image ou le contrôle. Elle se ressent dans l’espace entre deux pensées, dans la sincérité d’un regard, dans un éclat de rire spontané ou dans une larme qu’on ne retient plus.
Quand je ne joue plus de rôle, je ne cherche pas à paraître calme, fort ou sage.
Je suis calme parfois, agité d’autres fois.
Je ressens pleinement. J’accepte de ne pas savoir.
Et c’est dans cette authenticité brute que naît une paix inconnue jusque-là.
Le courage d’être soi
Se libérer des rôles, ce n’est pas fuir la vie sociale ou se couper des autres. C’est simplement choisir la sincérité à chaque instant, autant que possible.
C’est avoir le courage de dire :
- « Je ne vais pas bien aujourd’hui », au lieu de « Tout va bien » par habitude.
- « J’ai besoin d’aide », au lieu de « Je gère ».
- « Je ne sais pas », au lieu de « Je fais semblant de tout maîtriser ».
Un retour à la maison
Quand les rôles tombent, on ne perd rien de vrai.
On revient simplement à la maison.
À cet espace intérieur où tout est déjà là.
La paix. L’amour. La présence. Le silence.
Et c’est là que commence la véritable transformation.
Pas dans l’effort de devenir quelqu’un d’autre,
Mais dans l’accueil de qui nous avons toujours été.


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