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Il est des silences que les mots ne savent traduire.
Des frissons qui traversent l’échine sans qu’on sache pourquoi.
Des larmes qui montent aux yeux sans nom, sans image,
Et pourtant, quelque part en nous, une histoire se raconte.
Notre tête oublie. Elle trie, elle jette, elle protège.
Elle enterre des morceaux de vie sous des couches de raison,
Sous des « ce n’est pas si grave », des « c’est du passé »,
Sous des années de poussière et de faux sourires.
Mais le corps, lui, n’oublie rien.
Il est la mémoire muette des caresses manquées,
Des cris retenus, des portes qui claquent,
Des absences plus bruyantes que les présences.
Il garde en ses muscles les sursauts de peur,
Dans ses os, les poids du non-dit,
Dans sa peau, les souvenirs de mains froides ou trop rudes,
Dans sa respiration, les soupirs étouffés d’une enfance qui attendait.
Parfois, il parle dans un mal de dos,
Dans une boule au ventre qui revient sans prévenir,
Dans un cœur qui s’emballe à l’odeur d’un lieu,
Ou un corps qui se ferme quand il devrait s’ouvrir à l’amour.
Ce ne sont pas des caprices.
C’est la mémoire en murmure,
C’est l’âme en tremblement léger,
C’est l’enfant en nous qui frappe à la porte, encore.
Alors écoutons-le, ce corps fidèle,
Ce gardien de vérité, ce messager discret.
Offrons-lui l’espace pour dire ce que l’esprit a fui.
Et dans cette écoute, douce comme une main sur une joue,
Peut-être qu’un jour, le corps pardonnera ce que la tête n’a jamais su nommer.


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