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Il m’a fallu du temps pour le comprendre.
Dans cette pièce silencieuse, entre quatre murs, je croyais être seul. Je croyais que ce silence pesant, cette immobilité, cette sensation d’oppression venaient de l’absence de présence humaine. Mais en vérité, je n’étais pas seul.
Il y avait quelqu’un d’autre là, tapi dans l’ombre. Ce n’était ni un fantôme, ni un intrus… C’était une partie de moi que j’avais oubliée, mise de côté, peut-être même rejetée.
Cette pièce symbolisait mon monde intérieur. Ce que je croyais vide était en réalité habité par mes peurs, mes souvenirs, mes blessures non cicatrisées… mais aussi par mon intuition, ma lumière, mon courage. J’étais accompagné par moi-même, dans toutes mes dimensions. Et pendant longtemps, je n’ai pas su l’écouter.
La solitude que nous ressentons parfois n’est pas toujours celle de l’absence des autres. C’est souvent l’absence de soi à soi-même. C’est lorsque l’on se coupe de ce que l’on ressent, de ce que l’on pense profondément, de ce que l’on évite de voir. Mais dès que l’on ose rester dans cette pièce, sans fuir, quelque chose se transforme.
On commence à entendre ce que cette autre présence murmure. Parfois, elle pleure. Parfois, elle crie. Parfois, elle nous tend la main.
Et c’est là que le vrai chemin commence : quand je reconnais que je ne suis pas seul, que j’ai en moi une richesse immense, faite de sensations, de voix intérieures, d’émotions qui cherchent simplement à être vues, accueillies, comprises.
Ce jour-là, j’ai cessé de vouloir sortir de cette pièce à tout prix. J’ai allumé une lumière. J’ai écouté. J’ai pleuré. Et j’ai souri. Car j’ai compris que ce que je cherchais à l’extérieur était déjà là, en moi.
Et vous, qui est avec vous dans votre pièce intérieure ?
Quand le silence vous paraît lourd, peut-être est-ce le signe qu’il est temps d’entrer en conversation… pas avec le monde, mais avec vous-même.


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