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Il y a un moment…
Un seul.
Un battement suspendu dans le temps.
Un souffle à peine perceptible…
Où tout bascule.
Tu ne le vois pas venir. Tu continues de marcher, de faire comme si, de sourire peut-être. Mais à l’intérieur, quelque chose craque. Un effondrement silencieux. Personne ne l’entend. Personne ne le voit. Sauf toi.
C’est un mot de trop.
Un regard qui blesse.
Un vide soudain dans la poitrine.
Un matin où tu ne te lèves plus comme avant.
C’est subtil parfois. Douloureux souvent. Mais toujours… décisif.
Parce qu’à cet instant précis, tu comprends que tu ne peux plus continuer comme avant.
Ce n’est pas une question de courage, ni de volonté. C’est une évidence. Une fracture dans le réel. Le masque tombe. Les rôles que tu jouais s’effacent. Tu te retrouves face à toi-même. Nu. Fatigué. Vrai.
Et alors ?
Tu as deux choix.
Soit tu te refermes, comme tant d’autres. Tu fais taire cette voix intérieure. Tu continues la pièce, mal habillée, mal jouée, mal vécue.
Soit tu entres. En toi.
Et c’est là que commence la vraie bascule.
Non pas dans le chaos extérieur, mais dans le silence intérieur. Ce lieu oublié où tu n’es plus la somme de tes blessures, mais l’origine de ta propre guérison.
Ce moment, cet instant décisif, ce n’est pas une chute.
C’est un appel.
Un cri discret mais puissant, qui te dit :
« Tu as assez porté ce qui ne t’appartient pas. »
« Il est temps de revenir à toi. »
« Il est temps… d’être. »
Et toi, lecteur, si tu sens que tu y es, là, à cette frontière…
N’aie pas peur de franchir. Ce n’est pas la fin.
C’est le commencement.
Le tien.


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