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Être au chômage, ce n’est pas “avoir du temps libre”. C’est un combat. Un combat qui bouffe l’âme, qui ronge la confiance, qui écrase l’envie de vivre.
Chaque matin, c’est la même gifle : tu n’as pas de place. Tu n’es pas “assez”. Pas assez jeune. Pas assez vieux. Pas assez diplômé. Pas assez flexible. Pas assez parfait. Toujours pas assez.
Chercher un emploi, c’est se battre contre un mur. CV envoyés par dizaines, silence en retour. Tu n’es même plus une personne, juste une ligne dans une base de données qu’on efface d’un clic. Et quand – miracle – tu décroches un entretien, ce n’est pas une chance : c’est une mise en examen.
Face à toi, un jury qui t’observe comme si tu étais suspect. Souris. Reste détendu. Vends-toi. Mais pas trop. Montre ton expérience. Mais sois malléable. Prouve ta motivation. Mais ne montre pas ta peur. Tu marches sur un fil, prêt à tomber à la moindre hésitation.
Et derrière, les employeurs qui crient qu’ils manquent de bras… mais qui veulent des clones parfaits. Des robots calibrés. Pas des humains. Résultat : on fabrique des blessés invisibles. Des gens qui s’effondrent en silence, la nuit, quand personne ne les regarde.
Le vrai problème n’est pas le chômeur. Le vrai problème, c’est cette barre qu’on relève toujours plus haut, jusqu’à la rendre inaccessible. On prétend chercher des candidats, mais en vérité, on trie, on élimine, on casse.
Le chômage, ce n’est pas une pause. C’est une guerre psychologique. Et il est temps de le dire : ce système rend les gens malades. Il ne détruit pas seulement des carrières. Il détruit des vies.
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