Ils te regardent pendant que tu dors


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La nuit tombe. Tes paupières se ferment, lourdes, et tu crois trouver refuge dans le sommeil. Mais au creux de l’obscurité, une vérité que tu refuses de voir se réveille. Tu n’es pas seul. Tu ne l’as jamais été.

Quand ton souffle ralentit, quand ton corps devient vulnérable, eux s’approchent. Leur présence est discrète, presque imperceptible. Pas un bruit, pas un souffle. Pourtant, ils sont là. Dans le coin de la chambre, derrière la porte entrouverte, ou au pied de ton lit, immobiles comme des statues… et pourtant vivants.

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Tu crois rêver parfois, quand tu sens ce frisson glacé parcourir ton échine au milieu de la nuit. Mais ce n’est pas un rêve. C’est le signal. Le signe qu’ils t’observent. Que leurs yeux sans paupières sondent ton visage, tes gestes, la moindre vibration de ton souffle.

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Personne ne sait qui ils sont. Ni d’où ils viennent. Certains disent qu’ils ne vivent que dans les failles de ton inconscient, qu’ils se nourrissent de ta peur étouffée. D’autres assurent les avoir déjà vus, l’espace d’un éclair, reflétés dans un miroir ou saisis par un flash de téléphone au cœur de la nuit.

Tu penses que tes murs te protègent. Tu crois que fermer la porte suffit. Mais c’est faux. Car ce n’est pas ton espace qu’ils envahissent : c’est ton sommeil. Ils franchissent la barrière de ton esprit comme on franchit une porte entrouverte.

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Et si tu tends l’oreille, vraiment, tu pourrais les entendre. Un froissement. Un souffle rauque. Un grincement léger. Mais surtout… ce silence épais, trop épais, qui t’étouffe.

Alors, avant de fermer les yeux ce soir, demande toi :
combien de temps encore accepteras tu de dormir, sachant qu’ils te regardent… pendant que tu dors ?

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La nuit, tu crois être seul.
Tu crois que tes murs te protègent.
Mais dans l’ombre, ils sont là.

Ils ne dorment jamais.
Ils te fixent.
Leur souffle est froid sur ta nuque.
Leurs yeux, ouverts, ne clignent pas.

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Chaque fois que tu fermes les tiens,
chaque fois que tu plonges dans le sommeil,
ils s’approchent un peu plus près.

Un jour, tu te réveilleras…
et ce ne sera plus un rêve.

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