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La porte grince, un souffle glacé s’infiltre.
Je n’ai pas encore posé le pied à l’intérieur que déjà, quelque chose s’effondre.
Les rires s’éteignent comme des flammes étouffées par une main invisible.
Les regards se figent, et dans leurs pupilles dilatées je lis une terreur qu’ils n’osent pas comprendre.
L’air devient lourd, métallique, saturé d’une odeur étrange… comme de la rouille, ou du sang oublié.
Les murs semblent se resserrer, comme si la pièce cherchait à me rejeter.
Les ombres, elles, s’allongent… rampantes, sinueuses, grotesques.
Elles ne suivent plus la lumière. Elles m’observent.
Je n’ai rien dit.
Je n’ai rien fait.
Et pourtant, chaque respiration autour de moi devient un supplice.
Les corps se tendent, les visages se crispent, une sueur froide perle sur les fronts.
C’est une panique contenue, fragile, prête à éclater au moindre de mes gestes.
Ce n’est pas ma peur.
Ce n’est pas ma gêne.
C’est la leur.
Un malaise pur, ancestral, comme si ma simple présence réveillait une mémoire enfouie dans leurs entrailles.
Je les entends presque murmurer sans ouvrir la bouche.
Un chœur étouffé, venu de nulle part :
« Tu n’aurais pas dû venir… tu n’aurais pas dû entrer… »
Alors je comprends.
Je suis plus qu’un visiteur.
Je suis le catalyseur.
Le miroir qui révèle la fissure.
L’éclat qui arrache le masque et force à contempler l’abîme.
Les yeux se détournent, mais l’abîme, lui, ne détourne jamais le regard.
Et chaque seconde qui passe, je sens que l’équilibre vacille.
Un souffle de trop, et les visages pourraient se décomposer, les cris éclater, la folie s’emparer de la salle entière.
Car ma présence n’est pas neutre.
Elle est une révélation.
Une déchirure.
Et dans ce silence épais, saturé de peur, je sais une chose :
il ne s’agit pas d’eux contre moi.
Il s’agit d’eux… contre ce qu’ils sont vraiment.
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