Survivre sans vivre : la tragédie cachée des existences modernes


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Ils respirent, mais ne vivent plus.
Chaque matin, ils se lèvent mécaniquement, comme des ombres programmées pour répéter les mêmes gestes, prononcer les mêmes phrases, sourire aux bons moments, se taire quand l’âme hurle.

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Ils avancent dans un monde saturé de bruit, d’écrans et de faux éclats… mais leur cœur bat dans le vide.
Sous le vernis des apparences, derrière les selfies et les performances, se cache une lente agonie — silencieuse, invisible, presque acceptée.

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Ils appellent cela la vie.
Mais c’est une survie déguisée.
Une fuite en avant, une anesthésie collective où chacun apprend à ignorer sa propre douleur pour ne pas déranger l’ordre établi.

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Leurs yeux se sont éteints depuis longtemps.
Leurs rêves se sont dissous dans les obligations, les échéances, les regards des autres.
Et pourtant, au fond, quelque chose brûle encore. Un cri étouffé. Un besoin vital de sens, d’amour, de vérité.

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Ce monde n’a pas besoin de plus de robots performants.
Il a besoin d’âmes réveillées.
De cœurs qui osent ressentir, pleurer, se révolter, vivre vraiment.

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Parce qu’à quoi bon exister, si c’est pour mourir un peu chaque jour ?
La véritable tragédie, ce n’est pas de mourir.
C’est de passer sa vie sans jamais avoir vécu.

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